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Les plus beaux souvenirs d’Eric Nordmann à Robert-Magat

Avant la démolition de la mythique salle en 2024, des basketteurs emblématiques de l’AST nous ouvrent leur boîte à souvenirs. 13e épisode de notre série avec Eric Nordmann, un brillant Américain qui a connu le plus haut niveau français après son passage à Tarare dans les années 1990.

Par Yoann TERRASSE - 18 févr. 2022 à 13:47 | mis à jour le 12 mars 2022 à 07:20

Il fait partie des grands noms Américains du club. Grâce à ses performances avec l’AST (en Nationale 2) de 1992 à 1994, Eric Nordmann a découvert ensuite le plus haut niveau du basket français à Besançon (Pro A) et Bourg-en-Bresse (Pro B), jusqu’en 2000.

Car cet ailier américain avait marqué les esprits avec des lignes de statistiques impressionnantes et un jeu très complet.

Lors de sa signature à Tarare, la presse locale évoquait « un joueur de 2,02 m et 103 kg, âgé de 27 ans, efficace à tous les postes, avec des moyennes de 30 points et 11 rebonds par match », sous les couleurs de Nice, son ancien club où il était resté trois ans, après être passé au Luxembourg. Pendant ses deux saisons à Tarare, Eric Nordmann a pleinement justifié son statut de “top joueur”, dans une équipe entraînée par Thierry Rochet, où figuraient Butts, Machabert, Lacroix, Plasse, Galaya, Soulier, Martin, Noyel, Dubost et Duperray.

Depuis son Michigan natal, où il vit aujourd’hui, Eric Nordmann n’a rien oublié de la ferveur qui s’emparait de Robert-Magat le samedi soir.

Sa première fois à Robert-Magat

« J’étais venu jouer avec Nice face à l’AST et, en tant que joueur adverse, j’avais été surpris par le nombre de spectateurs qu’il pouvait y avoir dans cette salle. J’avais même été choqué par le bruit des supporters ! »

Son match mémorable

« Tous mes matchs à Robert-Magat avec l’AST. J’ai vraiment été impressionné par cette petite salle, où l’ambiance était incroyable. C’est comme si chaque match ici était toujours un très grand rendez-vous, avec une importance capitale pour nous les joueurs, mais aussi pour toute la ville. »

Le rôle du public tararien

« Il nous donnait de la force et nous a permis de gagner certains matchs. Sans ces supporters, ça aurait été juste une simple petite salle, comme beaucoup d’autres existent en France. Aux États-Unis, je jouais dans une salle de cette dimension, également dans une petite ville. C’est pourquoi je connaissais ce genre d’atmosphère très chaude. À Tarare, tu connaissais les supporters et ils te connaissaient personnellement, dans la vie de tous les jours. Tu n’étais pas juste un joueur de basket américain, mais l’un des leurs. »

Son avis sur la démolition

« Je suis triste d’apprendre que cette salle sera démolie. Mais je suis heureux d’avoir fait partie de ceux qui ont eu le plaisir d’y jouer et je n’oublierai jamais ces moments, comme les après-matchs festifs à la buvette ! J’espère que la future salle sera petite comme Robert-Magat , pour que les supporters restent connectés avec les joueurs pendant les matchs. »

Le coéquipier qu’il aimerait revoir

« Je veux remercier toutes les personnes rencontrées quand je jouais pour Tarare. Cela m’a permis de bien me sentir, alors que j’étais loin des États-Unis. Je tiens à saluer tous mes anciens coéquipiers, ainsi que ‘‘coach Alan T’’ ( Alain Tasoniero, l’assistant coach de l’époque , N.D.L.R.) et sa famille, qui ont été si gentils avec moi. »