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Les plus beaux souvenirs de Quentin Comby à Robert-Magat

Avant la démolition de la mythique salle en 2024, des basketteurs emblématiques de l’AST nous ouvrent leur boîte à souvenirs. 9e épisode de notre série avec Quentin Comby, qui a gravi les échelons dans son club de cœur, jusqu’au capitanat de l’équipe fanion en Nationale 3.

Par Yoann TERRASSE - 21 janv. 2022 à 16:52 | mis à jour le 12 mars 2022 à 07:20

Les plus jeunes basketteurs rêvent de connaître la même ascension. À 5 ans, Quentin Comby faisait ses premiers pas à l’école de basket de l’AST. À 19 ans, il commençait sa carrière en séniors dans le même club en Nationale 3, un niveau relevé où il évoluera pendant une décennie, dont trois ans en tant que capitaine. Fidèle à son club de cœur, ce Tararien a toujours fait preuve d’une combativité exemplaire sur le terrain : « J’ai toujours eu l’amour du maillot », rappelle avec passion Quentin Comby.

Également coach à succès des séniors 2, avec trois montées d’affilée pour atteindre le niveau régional, il n’a pas encore dit son dernier mot dans la salle Robert-Magat. Lorsqu’il sera remis de ses tracas physiques, il reprendra sa place sur le terrain avec l’équipe 2, tout en entraînant les séniors 3 de l’AST.

« Je me souviens de ce terrain en ‘‘Taraflex’’ vert ( il a depuis été remplacé par un parquet, toujours de la marque Gerflor , NDLR). C’est là que j’ai fait mes débuts avec l’école de basket en 1996, à l’âge de 5 ans. J’allais supporter l’équipe fanion le samedi soir : c’était la folie dans les tribunes ! »

Son match mémorable

« La réception de Dole, en 2014. Il restait deux matchs avant la fin de saison et il fallait absolument gagner pour se maintenir en Nationale 3, car on se déplaçait chez le leader pour la dernière journée. Dole venait de recruter un Américain en milieu de saison et on était en concurrence avec eux pour se maintenir. Il y avait une grosse pression, la salle était comble. Plusieurs de mes copains jouaient dans cette équipe comme Raimbault, Jouvé, Monloup. On a finalement réussi à arracher le maintien, avec une très belle ambiance dans la salle. J’ai aussi en mémoire les nombreux derbys joués contre Lagresle. C’était des vrais matchs de Nationale 3, assez rugueux. On a souvent été victorieux face à eux à domicile et l’ambiance était top. »

Le rôle du public tararien

« C’est un sixième homme qui te donnait des frissons ! Quand 300 ou 400 personnes poussaient notre équipe, tu ne sens plus la douleur et tu te dépasses. On jouait pour ces supporters, on donnait tout pour pouvoir les regarder droit dans les yeux à la fin du match. Avant le match du samedi à domicile, certains commençaient à m’en parler dès le lundi. Je savais qu’il y aurait du monde le samedi soir pour nous encourager. Il y avait une saveur particulière pour moi, car j’ai commencé à jouer à l’AST à 5 ans. »

Son avis sur la démolition

«  J’ai hâte de voir la nouvelle salle , qui va être un excellent outil pour le développement du basket à Tarare. Mais on ne va pas se mentir : c’est le cœur du basket tararien qui va s’en aller, avec la démolition de Robert-Magat. Une page va se tourner, des souvenirs vont partir. J’ai passé tellement de temps dans cette salle ! »

Le coéquipier qu’il aimerait revoir

« Ardo Sow. J’ai joué sept ans à ses côtés et j’ai repris le flambeau de capitaine à son départ. C’était notre ‘‘doyen’’ et on s’entendait super bien. »