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Nationale 3 : La Gresle-Tarare, une rivalité ancrée

Nationale 3 : La Gresle-Tarare, une rivalité ancrée
À l’aller, l’AS Tarare de Thomas Vauquois, alors co-leader du championnat, avait surclassé La Gresle. Quatre mois et demi plus tard, les Tarariens n’ont plus rien à jouer, tandis que les Greslis ne sont pas maintenus. © Agence ROANNE
Ils se trouvent chacun d’un côté de la frontière entre les départements de la Loire et du Rhône. Samedi, les Rhodaniens de Tarare se déplacent chez les Ligériens de La Gresle pour le match retour entre l’Étoile et l’AST. Ce derby, entre deux clubs séparés d’une trentaine de kilomètres, constitue un temps fort de la saison de Nationale 3.
Etoile Lagresle 
11e du championnat
AS Tarare
6e du championnat

 

 

Du côté de La Gresle : un match capital pour le maintien

Alors que le championnat s’achève dans trois journées, l’Étoile Lagresle se bat encore pour ne pas descendre. Cette saison, les places de relégables sont au nombre de quatre. « On n’a plus trop le droit à l’erreur », constate le président, Michaël Vermorel. « Il faudrait prendre deux des trois derniers matches et idéalement trois », précise-t-il.

Les deux dernières journées proposent deux équipes de haut de tableau aux Greslis, qui se rendront à Salins-les-Bains, puis termineront par la réception de Montmorot. Mais avant de penser à la suite, c’est bien Tarare qui accapare les pensées de tout le club cette semaine. Les Greslis ont une revanche à prendre après un match aller où ils avaient perdu de 30 points à la salle Robert-Magat (85- 55). Pour l’Étoile, la venue du voisin tararien reste un évènement. « Ça fait parler de nous dans les journaux », apprécie Michaël Vermorel. La preuve... « Les derbies, pour les finances, c’est bon signe. »

La salle polyvalente devrait donc être pleine pour la réception de l’AST. L’Étoile en profite toujours pour organiser quelques festivités en marge du match et surtout pour agrandir la buvette. Enjeu, adversaire, la soirée de samedi promet donc d’être bouillante à La Gresle. Dans leur salle, les hommes de Fred Sorrentino se sont inclinés à deux reprises cette saison en championnat. Le leader Poligny est tombé le 15 avril dernier. Voilà qui donne de la confiance, mais Michaël Vermorel prévient : « Tarare ne vient pas pour rien. »

Du côté de Tarare : les Tarariens veulent retrouver le goût du succès

 

Pour Tarare, cette confrontation sera l’occasion de confirmer sa supériorité face aux voisins greslis. Les Tarariens avaient remporté le match aller. Sixièmes au classement, ils n’ont plus rien à jouer en cette fin de championnat. « Mais on a toujours l’ambition de gagner », assure Mikaël Paillasson, président de l’AS Tarare. Son équipe de Nationale 3 n’a plus connu les joies d’un succès depuis le 25 février et une victoire à Nuits-Saint-Georges. Tarare reste sur une série de cinq revers consécutifs. « On n’est pas sur une dynamique positive », reconnaît Mikaël Paillasson, dont l’ambition en début de saison était d’accéder au niveau supérieur.

Auteurs d’un bon début d’exercice, les Tarariens ont ensuite complètement lâché après la trêve. « On a mal accroché le mois de janvier. On a peut-être été court physiquement. On a eu des grosses blessures et des gros pépins personnels qui nous ont impactés lors de matches couperets », explique le président. 

Comme à La Gresle, ce derby est une partie un peu spéciale pour l’AST. « On connaît du monde là-bas et les Greslis connaissent du monde à Tarare », justifie le dirigeant. « Il y a une belle rivalité sportive et du respect de chaque côté. » Le président s’attend encore une fois à un match disputé. « On sait déjà qu’à La Gresle c’est difficile. Alors là avec l’équipe qui joue sa peau… » Le plus court déplacement de la saison pour Tarare sera aussi le dernier puisque les joueurs d’Anthony Chave termineront la saison par deux réceptions.

Samedi 29 avril

La Gresle c. Tarare, salle polyvalente de La Gresle. 20 h 30. 24e journée du championnat de Nationale 3.

Benjamin Berthollet


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